Un groupe de jeunes, après avoir été confronté à un mystérieux individu qui leur demande de nommer la personne que chacun hait le plus, voit les individus cités périr dans d'atroces circonstances avant d'être eux-mêmes la proie de cette étrange malédiction...
Un koala géant travaillant comme patron dans une fabrique de cornichon voit sa vie changer après le meurtre de sa nouvelle petite amie. Accusé à tort du meurtre de la jeune fille, le pauvre Koala s'enfonce d'avantage dans le désespoir. Plus les éléments s'enchaînent et plus notre Koala croit être victime d'un terrible complot meurtrier...
Duane et son frère siamois horriblement déformé sont admis dans une maison pour personnes spéciales. Mais mieux vaut ne pas les déranger dans leur intimité...
A Manhattan vit une population de clochards. En marge de la société, ils tentent de survivre dans une casse. Cependant entre les policiers zélés, les rivalités entre les bandes et un alcool frelaté, l'espérance de vie de cette micro-société est en constante régression. Ce sont toutefois les fioles de Viper, qu'un épicier a trouvé dans le fond de sa remise, qui font le plus de ravage. Une lampée suffit pour transformer l'assoiffé en baudruche multicolore?
Une jeune et ravissante psychologue est enlevée, violée, tuée et démembrée. Emmurée, elle revient sous la forme d'un zombie hermaphrodite (!) pour se venger...
John Lucker est un tueur paranoïaque aux moeurs sexuelles bien particulières puisqu'il ne viole les cadavres de ses victimes qu'en pleine putréfaction. Fraîchement échappé d'un hôpital dans lequel il fut transféré d'un asile en simulant un suicide, Lucker erre dans les rues du plat pays, massacrant les malchanceux passant à sa portée, jusqu'à retrouver la trace d'une victime qui lui échappa jadis; provoquant son arrestation...
Ignorons un instant les atrocités de la Seconde Guerre mondiale et revenons quelques années en arrière, à l'époque d'une Allemagne nazie qui n'était pas encore synonyme d'holocauste et de plans insensés de domination mondiale, même si Mein Kampf en avait déjà suggéré les grandes lignes sans trop de subtilité. Dans un sens, Hitler fut le monstre inévitable que l'Europe créa par le Traité de Versailles en plongeant un pays entier dans une colère collective en leur faisant assumer la responsabilité de la Première Guerre mondiale, ce qui amena du même coup un affaiblissement fulgurant de l'économie nationale. Ce n'était finalement qu'une simple question de temps. Mais il faut tout de même reconnaitre que d'une certaine façon, Hitler et le parti national-socialiste à cette époque furent plutôt bénéfiques pour l'Allemagne, sortant le pays d'un gouffre économique qui semblait alors insurmontable tout en le lançant vers la modernité, ce qui aura beau fait de redonner espoir et fierté à une population qui, depuis un bon moment déjà, n'avait pas grand chose à contempler devant elle. Il n'est pas étonnant de ce fait que l'image que présente Triumph of the Will soit celle d'un peuple en adoration devant son chef. Relatant le sixième congrès annuel du parti nazi qui eut lieu à Nuremberg en 1934, ce film de propagande figurant parmi les plus célèbres de l'histoire tente d'exposer la droiture du système social sous la gouvernance d'Hitler et ainsi alimenter les passions tout en voilant au passage les pratiques politiques un peu plus axées sur la terreur de ce dernier. Hitler était évidemment comblé suite à la présentation de ce film qu'il qualifia de «glorification incomparable du pouvoir et de la beauté du mouvement nazi.» Mais il faut garder en tête qu'il s'agit bel et bien ici d'un film de propagande beaucoup plus qu'un documentaire, le but étant de faire état d'une Allemagne incontestablement forte, disciplinée et unie en célébrant la grandeur des édifices étatiques et sociaux. La cinéaste Leni Riefenstahl nous fait dès lors visiter les camps des jeunesses hitlériennes, mais étonnamment, son entreprise ne célèbre pas à ce point les institutions militaires du régime et glorifie plutôt les accomplissements civils. Triumph of the Will se compose principalement de différentes parades et rassemblements de foule gigantesques lors de l'inspection des troupes SA et des discours politiques des hauts dirigeants de l'état et, évidemment, d'Adolf Hitler, qui, sans tout révéler, exposent leurs idéologies d'une manière assez directe, ne cachant jamais l'édification d'un système totalitaire. L'enthousiasme suscité par ces annonces donne d'ailleurs froid dans le dos. Et à défaut d'être un exemple moral irréprochable, l'effort de Leni Riefenstahl propose une facture visuelle qui est en soi une réussite magistrale. Celle-ci fait part d'un flair visuel tout à fait hallucinant qui, grâce à un nombre gargantuesque de caméras, parvient à capturer la force et la présence des influences empiriques à travers les symboles de l'art nazi et une organisation civile minutieusement contrôlée. Sa mise en scène expose une finesse qui semble peindre une série de toiles dont la puissance des plans sert parfaitement les objectifs du film. Mais après un certain temps, cette glorification aussi insensée que passionnante a sévèrement tendance à tourner en rond. La seconde moitié de l'effort se concentre de cette façon presque uniquement sur la présentation d'une énorme parade qui, aussi superbement filmée puisse-t-elle être, parait franchement interminable. Il est inévitable que certains s'empresseront de condamner à nouveau le film de Leni Riefenstahl sans nécessairement l'avoir vu, croyant n'y trouver qu'une ?uvre incitant à la haine qui n'a tout simplement aucune raison d'être aujourd'hui. Dans les deux cas, c'est tout le contraire. Car quoi qu'on en pense, Triumph of the Will constitue maintenant une démonstration intimidante du système de propagande du régime national-socialiste qui, sans offrir le testament le plus franc et approfondi des politiques d'Adolf Hitler, permet de comprendre un peu mieux comment un peuple aura pu se laisser emporter dans des rouages politiques aussi égocentriques et haineux. L'importance d'une telle ?uvre de nos jours se manifeste dans la façon dont nous pouvons désormais l'approcher, le pamphlet de Rienfenstahl ne pouvant plus vraiment nous vendre ses idéaux douteux puisque nous avons l'avantage, contrairement au peuple allemand de l'époque, de connaitre les objectifs réels du nazisme. Triumph of the Will nous offre en ce sens à nous, gens du XXIe siècle, un regard d'une importance historique indéniable sur l'Allemagne des années 30 par le biais d'une entreprise esthétique exceptionnellement démesurée dont la force d'impact évidente à l'époque incite à un questionnement pour le moins fascinant sur ce qui fut pourtant un régime politique inexcusable.